Historique

Vague

À tous ceux qui doutaient encore de l’importance déterminante du Saint-Laurent, tant sur le plan historique qu’économique et, surtout politique, le travail de Jean Leclerc apporte une réponse nette et finale.

– H.Morisette

Historique - Les débuts du pilotage

Crédit-photo: Capt. King

Les débuts du pilotage

L’histoire du pilotage est étroitement liée à celle du Canada. La fondation et le développement de la colonie française à Québec tiennent de l’existence du Saint-Laurent qui la rendait accessible à la France. La nouvelle colonie se développa le long de ses voies navigables et les voyages impliquaient donc la navigation dans des eaux restreintes où l’on rencontrait des conditions et des dangers inconnus des navigateurs hauturiers. On a dû dès lors recourir à des gens connaissant parfaitement la nature et les particularités des cours d’eau.

En 1696, le gouverneur Frontenac obtint que Louis Joliette soit nommé professeur d’hydrographie; on disait de lui que personne ne pouvait mieux piloter un navire vers l’embouchure du Saint-Laurent et dans le Golfe.

Historique - Les débuts du pilotage

Crédit-photo: Capt. King

Historique - Navire Association Pilotes Maritimes du Canada

Crédit-photo: Capt. Tessier

Bien qu’il n’existe aucun document permettant d’établir de façon probante qui fut le tout premier pilote du Saint-Laurent, on prétend qu’Abraham Martin de Québec fut le premier « pilote royal » ou pilote du roi. Sa nomination est datée du 28 décembre 1647, soit deux ans après qu’il eut reçu concession d’une terre à l’extérieur de la ville de Québec, connue maintenant sous le nom de Plaines D’Abraham.

Dès 1760, sous le régime anglais, le pilotage devint plus strictement règlementé. En plus des exigences relatives à l’attribution des brevets de pilote, diverses lois stipulèrent des directives concernant le maintien du service, la conduite des pilotes, leur bien-être, le tarif, etc.

L’établissement des règlements adoptés en vertu de la Loi sur le pilotage a été précédé de consultations et de deux enquêtes publiques donnant lieu aux rapports “Marler” en 1973 et “Desjardins” en 1974. Ces rapports furent suivis d’une évaluation complète de la situation du pilotage par le Ministère des Transports. Dans le dernier quart de siècle, huit nouvelles études se sont ajoutées à cette liste, la dernière étant l’étude de risque sur les navires Post Panamax.

Nous désirons conclure en remerciant l’historien Jean Leclerc pour le formidable travail de recherche et de rédaction. Ses nombreux ouvrages publiés sur le Saint-Laurent font de lui un détective démystifiant la relation des hommes et des pilotes au fil des époques et trouvant les liens entre eux et le majestueux Saint-Laurent.

La CPSLC à travers le temps…